L’argent liquide est-il voué à disparaître ?

L’argent liquide est-il voué à disparaître ?

Il est difficile de prédire avec certitude si l’argent liquide est voué à disparaître complètement, mais il est clair que nous assistons à une diminution progressive de son utilisation.

De plus en plus de transactions sont effectuées électroniquement, que ce soit par carte de crédit, par virement bancaire ou par paiement mobile. Les paiements électroniques sont pratiques, rapides et souvent plus sûrs que les paiements en espèces. En outre, la pandémie de COVID-19 a accéléré la tendance à la numérisation des paiements, car les gens cherchent à éviter les contacts physiques et les risques de contamination.

Cependant, il y a encore des situations où l’argent liquide est préféré. Par exemple, dans les petits commerces ou sur les marchés locaux, l’argent liquide reste le moyen de paiement le plus courant. Les personnes âgées ou les personnes qui n’ont pas accès à des services bancaires peuvent également préférer utiliser des espèces.

Enfin, il est important de noter que l’argent liquide peut jouer un rôle important en cas de crise économique ou de catastrophe naturelle, car il permet de faire des transactions même lorsque les réseaux électroniques sont en panne.

En somme, l’argent liquide est en train de perdre du terrain face aux paiements électroniques, mais il n’est pas encore complètement obsolète et continuera probablement d’être utilisé dans certaines situations spécifiques.

Dans un monde envahi par le digital, les espèces sont-elles en voie d’extinction ? Dopées par l’essor de nouveaux moyens de paiement, les transactions électroniques devraient encore monter en puissance pour représenter près de 726 milliards d’opérations dans le monde d’ici 2020, selon une étude réalisée par Capgemini et BNP Paribas. Pourtant, tous les consommateurs ne sont pas prêts à sauter le pas. D’après une enquête IFOP de 2016, les Français préfèrent encore la monnaie sonnante et trébuchante pour un achat sur deux. L’argent liquide aurait-il finalement encore de beaux jours devant lui ?

Ailleurs en Europe pourtant, le cash est sérieusement menacé : la Suède a fait de la dématérialisation de sa monnaie une religion. Dans ce pays où payer en liquide est suspect, même l’Eglise permet à ses paroissiens d’honorer la quête dominicale via son smartphone et ce grace à Swish, une application qui permet d’effectuer des virements en temps réel en quelques clics. Résultat au royaume d’Ericsson et Ikea, les transactions en liquide ne représentent plus que 2% du montant total des échanges financiers dans le pays.

Le constat est sans appel. Partout dans le monde, la dématérialisation de la monnaie gagne du terrain. Entre 2014 et 2015, le volume mondial des transactions sans espèces a progressé de 11,2% pour atteindre le chiffre de 433 milliards d’opérations.

Les moyens de paiements se multiplient

Les Gafa (Facebook Google, Apple) ont eux aussi, ont flairé le filon en développant entre autres, Apple Pay et Android Pay. En octobre dernier, c’était au tour de la banque centrale d’Irlande de donner à Facebook l’agrément de prestataire de paiement et d’émetteur de monnaie électronique.

Le paiement par carte bancaire sans contact, qui permet depuis le 1er octobre de payer jusqu’à 30 euros (sur les cartes émises depuis cette date uniquement) sans taper son code secret est lui aussi en plein boom. Cette façon de régler ses achats au quotidien a doublé en un an atteignant 108 millions en juillet en France, soit une augmentation de 112 % par rapport à l’an dernier. Le Groupement cartes bancaires (GIE CB) prévoit que le cap du milliard d’opérations sera franchi d’ici à la fin de l’année (après 605 millions en 2016) pour un montant de 11 milliards d’euros.

D’autres initiatives témoignent du mouvement généralisé de dématérialisation des moyens de paiement. On peut citer la multitude de jeunes pousses de la finance, les fintechs, qui fleurissent dans le paysage bancaire pour répondre aux nouvelles attentes des clients.

Plus subversif, le succès des crypto-monnaies est symptomatique de ce changement de paradigme. Il en existe aujourd’hui plus de 200 aujourd’hui. La plus connue, le Bitcoin, fait régulièrement les gros titres de la presse en battant record sur record. Elle s’échange aujourd’hui à plus 5000 dollars alors qu’elle ne coutait que quelques cents à sa création en 2009. Ces monnaies prisées à l’origine par les geeks parce qu’elles ne dépendent pas de banques centrales ne se limitent plus à Internet. Premier pas vers la démocratisation, le bitcoin est accepté par un nombre croissant de commerçants, de quoi en faire une alternative concrète aux systèmes de paiement traditionnels.

Un plan secret contre le liquide ?

Il n’y a pas de plan secret ou de complot contre l’argent liquide. Cependant, il est vrai que les gouvernements et les institutions financières favorisent de plus en plus l’utilisation des paiements électroniques pour des raisons de sécurité, de commodité et de lutte contre la criminalité financière.

En effet, les paiements électroniques permettent de tracer plus facilement les transactions, ce qui peut faciliter la détection des activités illégales telles que le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la fraude fiscale. De plus, les paiements électroniques peuvent être effectués rapidement et facilement, sans avoir à manipuler de l’argent liquide, ce qui peut réduire les risques de vol ou de perte.

Cependant, il est important de souligner que les gouvernements et les institutions financières ne cherchent pas à éliminer complètement l’argent liquide. Les paiements en espèces restent importants pour de nombreuses personnes, en particulier pour les personnes âgées, les populations rurales et les personnes qui n’ont pas accès aux services bancaires. En outre, l’argent liquide peut être utile en cas de crise économique ou de catastrophe naturelle, lorsque les réseaux électroniques peuvent être perturbés.

En somme, il n’y a pas de plan secret pour éliminer l’argent liquide, mais il est vrai que les paiements électroniques sont de plus en plus populaires en raison de leur commodité et de leur sécurité accrues. Cependant, les paiements en espèces resteront probablement une option importante pour de nombreuses personnes.

Après la Suède qui a fait le choix politique d’éradiquer le paiement en liquide, John Cryan, le patron de Deutsche Bank, enfonçait le clou au forum de Davos en affirmant que « le cash, n’existera probablement plus dans 10 ans. Ce n’est pas quelque chose qui est nécessaire, c’est terriblement inefficace et cher ».

De fait le liquide est le moyen de paiement le plus couteux collectivement. Entre le coût de sa fabrication, la distribution, le sotckage, la sécurisation, recourir au cash coûte cher et le fait qu’il n’existe aucun recours en cas de perte ou de vol, nos chers billets présentent de sérieux inconvénients. Pas étonnant dès lors que les initiatives visant à détourner les consommateurs de payer en liquide se multiplient.

En France par exemple, il est interdit depuis deux ans de régler en liquide les achats supérieurs à 1.000 euros. La Banque centrale européenne a quant à elle supprimé le billet de 500 euros, pourtant très populaire en Allemagne.

Le cash n’a pas dit son dernier mot

Effectivement, l’argent liquide n’a pas encore dit son dernier mot et continue d’être utilisé dans de nombreux pays à travers le monde.

Malgré la tendance à la numérisation des paiements, de nombreuses personnes préfèrent toujours utiliser de l’argent liquide pour des raisons diverses, telles que la sécurité, la confidentialité ou la simplicité. De plus, dans certains pays, l’infrastructure des paiements électroniques n’est pas encore aussi développée que dans d’autres, ce qui rend l’utilisation de l’argent liquide indispensable.

En outre, en cas de crise économique, d’inflation ou de panne des systèmes de paiement électronique, l’argent liquide peut être le seul moyen de paiement disponible.

En somme, l’argent liquide n’est pas encore obsolète et continuera probablement d’être utilisé à l’avenir, même si les paiements électroniques continuent de gagner en popularité.

A l’heure de l’économie 2.0, les espèces relèveraient-elles de l’archaïsme ? On aurait tort d’enterrer un système qui remonte à la naissance de l’humanité. Car s’il n’est pas possible de situer avec précision son invention, une chose est sûre la monnaie a une histoire aussi longue que le commerce et les transactions.

Non seulement elle est une condition essentielle de l’activité économique, mais elle joue un rôle social prépondérant. La monnaie permet de créer du lien social et un sentiment d’appartenance autour d’une communauté. Outre la dimension sociologique et historique de l’argent liquide, les consommateurs sont encore anxieux à l’égard des fraudes à la carte bancaire, et considèrent de fait que le liquide comme le moyen de paiement le moins risqué. De plus la monnaie est visible on la touche, et permet de mieux contrôler ses dépenses. De ne pas subir de commissions. Enfin, elle garantit l’anonymat à l’heure où beaucoup s’inquiètent de l’usage abusif de leurs données personnelles.

Florentine Loiseau (redaction@boursorama.fr)

source http://www.boursorama.com/actualites/l-argent-liquide-est-il-voue-a-disparaitre-e606b5400419be1d943211213472e0dd

Résiliation / Renégociation de l’assurance du prêt bancaire

Prêt bancaire  : Résiliation de l’assurance du prêt bancaire

Au 1er janvier 2018, les titulaires d’une assurance de prêt bancaire en cours auront la capacité légale de la résilier à la date anniversaire du contrat et en contracter une autre. Et ceci indépendamment de l’âge et de la durée du prêt. Ce dispositif est déjà accessible aux personnes ayant contracté un prêt immobilier depuis le 1er mars 2017. Les clients qui le souhaitent peuvent décider de résilier leur assurance-emprunteur au plus tard dans les 12 mois suivant sa contraction et opter pour une solution moins onéreuse. Ce dispositif entre dans le cadre d’un renforcement de la loi du 17 mars 2014 relative à la consommation, dite« loi Hamon ». A quoi sert une assurance de prêt bancaire, comment la choisir et comment la résilier ?

A quoi sert une assurance de prêt bancaire ?

L’assurance de prêt bancaire est un dispositif qui permet de prendre en charge une partie ou l’intégralité du remboursement d’un prêt lorsque le titulaire de l’assurance se retrouve en difficulté financière suite à un imprévu (perte d’emploi, invalidité ou décès). Le client « emprunteur » s’acquitte chaque mois d’un montant de prime d’assurance s’ajoutant à la mensualité du remboursement du prêt. En cas de pépin couvert par l’assurance, cette dernière prend donc le relais et garantit le remboursement du prêt à l’organisme prêteur.

Quels types de crédits sont concernés ?

Si elle est jugée indispensable par les établissements bancaires lors d’un prêt immobilier, l’assurance de prêt bancaire peut également couvrir tous types de prêts et crédits à la consommation.

Comment choisir son assurance de prêt bancaire ?

Avant de souscrire une assurance de prêt bancaire, il convient de considérer attentivement la proposition de contrat d’assurance. Le montant de la prime est à prendre en compte, tout autant que les clauses d’exclusion et le niveau de couverture. La couverture peut en effet varier en fonction de l’état de santé du client, et de facteurs considérés comme « à risque », comme par exemple la consommation régulière de tabac. En ce qui concerne le niveau de couverture, la compagnie d’assurance peut décider de prendre en charge un pourcentage variable de l’échéance (en cas d’arrêt de travail), ou du capital dû, en cas de décès. Les garanties varient d’un contrat d’assurance à un autre. Les « emprunteurs » optent le plus souvent pour les couvertures garantissant la prise en charge en cas de perte d’emploi ou de décès. Lors de la lecture préalable des conditions de souscription, il convient également de faire attention aux éventuels délais de carence ou de franchise, durant lesquels l’assuré ne sera pas couvert. Il existe différents types d’assurances, variables selon le prêt bancaire pour lequel l’assurance est souscrite : les assurances de groupe, et les assurances individuelles. Il est important de noter que, si un établissement de crédit peut imposer au client de souscrire une assurance de prêt, le client n’est pas tenu d’accepter son offre d’assurance. L’emprunteur est libre de choisir l’établissement qui assurera la garantie du remboursement de son prêt.

Assurance de groupe

L’assurance de groupe est par définition une assurance collective. Elle est souscrite par l’organisme prêteur pour le compte du client emprunteur. Si le contrat est collectif, chaque emprunteur bénéficie d’une assurance intégralement dédiée à son propre prêt.  Les avantages de l’assurance de groupe sont multiples. En règle générale, le tarif proposé est plus intéressant que celui d’une assurance individuelle. En effet, l’organisme prêteur bénéficie d’un coût réduit et suit le principe de la mutualisation des risques. En revanche, l’emprunteur souhaitant souscrire une assurance de groupe doit se soumettre à un questionnaire d’assurance prêt et correspondre à un certain nombre de critères de sélection. Il est possible qu’il doive également se soumettre à une visite médicale. Si l’emprunteur ne correspond pas aux critères de sélection de l’assurance, sa demande d’adhésion peut être refusée.

L’assurance personnelle

L’emprunteur peut également décider de souscrire une assurance de prêt personnelle. Dans ce cas, on parle de délégation d’assurance de prêt. Les démarches s’effectuent directement auprès d’un organisme extérieur à l’établissement prêteur. L’assurance doit convenir à la situation de l’emprunteur et aux conditions du prêteur. Si un emprunteur s’est vu refuser pour une raison quelconque une assurance collective, il peut toujours entamer des démarches pour souscrire une assurance personnelle.

Une résiliation simplifiée

Le dispositif simplifiant les démarches de résiliation sera accessible au 1er janvier 2018 à tous les titulaires d’une assurance de prêt bancaire. Hormis les conditions spécifiques applicables cette année aux clients ayant souscrit une assurance au 1er mars 2017, la loi permet de résilier une assurance sans frais chaque année, à la date anniversaire du contrat. La résiliation ne peut être acceptée par l’établissement de crédit qu’en cas d’adhésion à un nouveau contrat comportant des garanties équivalentes au précédent contrat. Pour que les démarches soient effectives, il convient d’adresser un courrier recommandé à la compagnie d’assurance que vous souhaitez résilier au moins deux mois avant la date d’échéance, et de démarcher un nouvel organisme.

Les démarches à effectuer pour résilier une assurance emprunteur

Conformément au cadre légal, la résiliation du contrat d’assurance de prêt peut s’effectuer à chaque date anniversaire du contrat. Le client doit effectuer une demande d’adhésion à un nouveau contrat d’assurance prêt. Une fois le certificat d’adhésion obtenu, il convient de le joindre à une demande de résiliation adressée à l’établissement bancaire afin qu’il puisse valider l’équivalence des garanties et mettre en place le changement d’assurance. La banque a un délai de 10 jours ouvrés pour répondre. L’établissement peut refuser un changement d’assurance de prêt en s’appuyant sur la grille du CCSF, un tableau comparatif des garanties offertes par les assurances emprunteurs.  Si la banque dépasse le délai de réponse de 10 jours ouvrés ou en cas de refus infondé, elle est passible d’une amende de 3 000 euros.  Par ailleurs, il est important de noter qu’aucun frais relatif à une demande de résiliation ne peut être exigé par l’établissement bancaire.

Exemple de placement

Exemple de placement :

Capital de départ de 10000  €

avec une épargne mensuelle de 100 €

 rentabilité nette entre 2 et 4 %

sur des durées entre 10 et 30 ans

avec des frais d’entrée de 1% à 5 %

Capital de départ 10 000 € Rentabilité nette
Epargne mensuelle 100 € & Frais d’entrée
Plan d’épargne comparatif Gains réalisés / performances
Rentabilité nette Frais d’entrée 10 ans 20 ans 30 ans
2% 1% 3 206 € 9 865 € 20 609 €
3% 2% 4 854 € 15 773 € 34 575 €
+ 51% + 60% + 68%
3% 4% 4 306 € 14 758 € 32 931 €
+ 34% + 50% + 60%
3% 5% 4 032 € 14 250 € 32 109 €
+ 26% + 44% + 56%
4% 5% 6 023 € 21 442 € 50 028 €
+ 188% + 217% + 243%

Immobilier : le manque d’information perturbe les futurs acquéreurs

Immobilier : le manque d’information perturbe les futurs acquéreurs

Le moral des acquéreurs immobiliers pourrait être meilleur. Malgré les bonnes conditions du marché avec de faibles taux d’emprunt, des prix en baisse et des aides gouvernementales adaptées, les acquéreurs ne semblent pas vraiment se rendre compte de la situation favorable dans laquelle ils baignent.

Une bonne raison pour faire appel à un professionnel du patrimoine et de la fiscalité.

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Immobilier Neuf « Pinel » : Les Villes Où… Ne Pas Investir

Immobilier Neuf « Pinel » : Les Villes Où… Ne Pas Investir

le laboratoire de l'immobilier
le laboratoire de l’immobilier

 

Pour profiter de la réduction d’impôt loi Pinel, les particuliers se ruent sur l’immobilier neuf. La localisation du bien est primordiale. Certaines communes sont à éviter. Stimulé par des taux au plus bas, l’investissement locatif privé dans le neuf ou assimilé, sous le régime dit « Pinel », connaît un franc succès. L’attrait fiscal de ce dispositif, qui vient d’être prorogé d’un an, jusqu’au 31 décembre 2017, dans le projet de loi de finances pour 2017, ne doit toutefois pas masquer les règles de prudence à observer avant d’investir. 64 communes à risque Comme pour tout placement immobilier, la qualité de l’emplacement et l’état réel de la demande locative sont essentiels. Toutes les villes n’offrent pas les mêmes perspectives de rentabilité. Le Laboratoire de l’immobilier, spécialiste de la sélection de programmes neufs, a publié la liste des 64 communes éligibles au dispositif Pinel, où des risques locatifs peuvent actuellement se présenter. Certaines sont à éviter, d’autres à surveiller (voir ci-contre). Pour établir cette liste, l’organisme a croisé plusieurs critères quantitatifs et qualitatifs. « Nous mettons en garde les investisseurs contre la multiplication des agréments préfectoraux, qui ont permis notamment à certaines communes classées en zone B1 et B2 de bénéficier du dispositif Pinel, alerte le Laboratoire de l’immobilier. En effet, toutes ces communes ne présentent pas les signes habituels d’une pénurie de logements tels qu’un faible taux de vacance, une forte évolution du nombre de ménages ou encore une faible activité de construction. Certaines, au contraire, disposent d’une offre de logements abondante, voire excessive. » [..]
Source:
Les Echos
Date Article:
10/2016
Journaliste:
Anne-Sophie VION

Loi Sapin II : les nouvelles règles de l’assurance vie

Loi Sapin II : les nouvelles règles de l’assurance vie en cas de crise

Définitivement adoptée, la loi Sapin II limite les retraits en assurance vie en cas de crise et encadre les rendements servis par les assureurs.

Le projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (dit Sapin II) a été voté de manière définitive le 8 novembre 2016. Il modifie le fonctionnement de l’assurance vie investie en fonds en euros en deux points :

1-Les retraits des épargnants seront bloqués en cas de situation exceptionnelle.

Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), présidé par le ministre de l’Economie et des Finances, pourra « suspendre, retarder ou limiter temporairement, pour tout ou partie du portefeuille, le paiement des valeurs de rachat, la faculté d’arbitrages ou le versement d’avances sur contrat. »

Limitée à trois mois renouvelables (et à six mois au maximum), cette option s’appliquera en cas de menaces graves sur la stabilité du système financier ou sur la situation financière des assureurs.

Aujourd’hui les taux d’intérêt sont historiquement bas. Mais par exemple s’ils remontent brutalement, les épargnants pourraient retirer massivement leurs fonds en euros peu rémunérés pour ouvrir un nouveau contrat d’assurance vie plus rentable.

Selon le gouvernement, cela mettrait en danger la trésorerie des compagnies d’assurance et pénaliserait les assurés les plus modestes et les moins avisés par rapport à d’autres, capables de réaliser rapidement des arbitrages.

2-Les assureurs ne fixeront plus librement la rémunération des fonds en euros.

Le HCSF pourra limiter la liberté des assureurs de piocher dans leurs réserves pour offrir le rendement de leur choix pour les fonds en euros.

L’objectif du gouvernement est d’abaisser la rémunération de ces fonds en euros.(2,30 % en moyenne en 2015, nets de frais de gestion) qu’il juge trop élevée dans le contexte financier actuel.

Assurance vie pour la retraite

Les Assurances vies pour la retraite

pour mieux préparer votre retraite

couple-retraite

Pour vous aider à maintenir, demain, le niveau de vie que vous avez aujourd’hui, Théseis vous propose trois types de contrats « retraite » :

Comprendre l’assurance-vie

Le contrat d’assurance-vie est un placement qui bénéficie d’une fiscalité attractive et de nombreux atouts (sécurité, disponibilité, rentabilité).

Elle permet, en cas de vie et selon les objectifs et l’horizon d’investissement, de se constituer un capital ou de produire des revenus réguliers, pour la retraite par exemple. En cas de décès de l’investisseur elle favorise la transmission du patrimoine.

avantages-fiscalite-disponibilite-rentabilite-securite

Les avantages

  • Disponibilité des fonds sous 10 jours environ
  • Fiscalité avantageuse en cas de rachat :

– < 4 ans: TMI ou 35%+PS

– Entre 4 et 8ans: TMI ou 15%+PS

– >8 ans : TMI ou 7,5% *+PS

Calculés sur la seule quote part des intérêts

* Après abattement

 

Outils de transmissions du patrimoine :

Abattement de 152 500 € par bénéficiaire pour les versements avant 70 ans et 30 500 € (tous bénéficiaires confondus) après 70 ans

 

Simulations de versements programmés sur 10 ans

Simulation n°1 : ouverture d’un contrat avec versements programmés de 50€/ mois

Taux de simulation Versements Intérêts acquis Epargne créée
Profil Prudent 2,50% 6 000 € 758 € 6 391 €
Profil Equilibré 3,60% 6 000 € 1 127 € 6 754 €
Profil Dynamique  5,50%  6 000 €  1859 €  7 501 €

Hypothèse de frais d’entrée 4,75%
Taux de simulation déterminés par le service placements

Simulations avec versement initial sur 10 ans

Simulation n°2 : ouverture d’un contrat avec un versement initial de 5000€

Taux de simulation Versements Intérêts acquis Épargne créée
Profil Prudent 2,50% 5 000 € 1 317 € 5 936 €
Profil Equilibré 3,60% 5 000 € 1 994 € 6 602 €
Profil Dynamique  5,50%  5 000 €  3 352 € 8 036 €

Hypothèse de frais d’entrée 4,75%
Taux de simulation déterminés par le service placements

 

Composition des Fonds Euros

 

Le fonds Euros

80% du fonds en € est composé d’obligations d’état

Sur quelle durée emprunter ?

Sur quelle durée emprunter ?

Emprunter pour acheter un logement s’effectue généralement sur le long terme. La durée moyenne d’un prêt immobilier s’établit autour de 20/25 ans. Mais tout dépend de votre situation personnelle.

Le coût du crédit n’est pas proportionnel au crédit : plus la durée augmente plus les taux sont élevés et plus le crédit coûte cher, il vaut mieux dans certain cas diminuer la durée , et augmenter légèrement le montant de la mensualité, tout dépend de votre capacité financière (le taux  d’endettement doit être inférieure à 35% de vos revenus ), comme le montre l’exemple avec les taux en vigueur à 1 octobre 2016 (moyenne des taux d’emprunts).

Plus c’est long, plus c’est cher

Emprunt de 100 000 Euros
Durée Taux Mensualité Coût du crédit
10 ans 1% 876,04 Euros 5 124,95 Euros
15 ans 1,5% 620,74 Euros  11 733,74 Euros
20 ans 1,8% 496,47 Euros  19 151,85 Euros
25 ans 2,2%  433,66 Euros  30 097,58 Euros

Bien ajuster sa durée

Il convient dans ces conditions de bien réfléchir à la durée la plus adaptée en fonction de votre capacité d’endettement. À vous de choisir entre rembourser lentement avec une mensualité relativement douce, quitte à payer davantage d’intérêts, ou rembourser le plus rapidement possible et limiter le coût du crédit. Selon votre capacité d’endettement, vous n’aurez malheureusement pas toujours le choix.

Pour plus d’informations contactez nous

[easy-contactform id=571]

 

Quel est l’interêt de choisir notre partenaire financier

Quel est l’interêt de choisir notre partenaire financier ?

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Notre concept repose sur le choix du partenaire financier qui encadre la solution retenue. Il a été sélectionné pour les critères des offres financières qu’il propose tels que :
– Aucune domiciliation bancaire
– Prélèvement des frais de dossier et de l’ADI à l’acte et non à l’acceptation de l’offre de prêt
– Prorogation de l’offre en fonction de la date de passage de l’acte
– Adaptation du différé d’amortissement suivant les besoins de l’opération

Il accepte de financer à 100 % ce type d’opération ainsi que les frais de notaire et de garantie bancaire.

SIMULATION DE PRET IMMOBILIER POUR SAVOIR COMBIEN EMPRUNTER

SIMULATION DE PRET IMMOBILIER POUR SAVOIR COMBIEN EMPRUNTER

 

Vous souhaitez connaître le montant de votre prêt ? Prenez comme point de départ la mensualité que vous souhaitez allouer à votre projet, et nous vous indiquerons, en fonction de la durée, le montant de votre prêt immobilier.

 

Les données collectées par ce formulaire sont nécessaires à l’orientation et au bon traitement de votre dossier par nos conseillers. Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.

Pour toute information, n’hésitez pas à contacter claudinon.com via notre formulaire de contact.

PERP : PLAN D’ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE

 PERP : PLAN D’ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE

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Vous trouverez sur cette page à titre indicatif une liste non exhaustive de PERP (Plans d’Epargne Retraite Populaire) que nous proposons à nos Clients.
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Vous souhaitez nous confier le suivi et/ou la gestion de votre PERP ? N’hésitez pas à nous contacter.

BESOIN D’AIDE ? Vous souhaitez être guidé dans le choix de vos PERP ? Un tour d’horizon sur les solutions de défiscalisation en matière d’Impôt sur le Revenu (IR) ?

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SICAV – FCP

PME EN DIRECT

RETRAITE MADELIN

SOCIÉTÉS HOLDINGS

SOFICA – CINÉMA

 

Taux du Livret A

le taux du Livret A, produit d’épargne défiscalisé, est fixé par le gouvernement. Son montant est plafonné : il y a un maximum à ne pas dépasser.

Non, le taux du Livret A, passé à 0,75% le 1er août 2015, ne baissera pas à compter du 1er août 2016, date à laquelle il était révisable. Cela aurait pourtant dû être le cas, vu l’évolution de l’indice des prix à la consommation, sur la base de laquelle la rémunération du Livret A est en partie calculée. L’inflation n’a en effet progressé que de 0,2% sur un an, selon les chiffres publiés par l’Insee pour juin, ce qui aurait dû conduire le gouvernement à abaisser le taux de rendement du petit livret à 0,5%. Au lieu de cela, il a choisi de le maintenir à son niveau actuel, suivant ainsi la recommandation formulée par le gouverneur de la Banque de France.

Ce dernier a d’ailleurs déjà fait part de son avis pour la prochaine révision du taux du Livret A en février 2017 et préconise que le taux du Livret A reste inchangé. Une proposition que le gouvernement a déclaré « accueillir positivement ».

Taux du Livret A : 0,75%

Plafond du Livret A : 22 950 €

Fiscalité : Exonération d’impôt

Bénéficiaires : Tout particulier, majeur ou mineur

Plafond du Livret A

Le montant maximum que l’on peut verser sur un Livret A est de 22 950 euros depuis le 1er janvier 2013 (la capitalisation des intérêts peut toutefois porter le solde du Livret A au-delà de cette limite).

Le doublement du maximum du Livret A était l’une des promesses de François Hollande lors de sa campagne électorale de 2012. La limite du Livret A a déjà été revue deux fois à la hausse depuis son arrivée à l’Elysée, de 25% le 1er octobre 2012 puis de nouveau de 25% le 1er janvier 2013, pour atteindre 22 950 euros, contre 15 300 euros avant 2012. Mais l’objectif final des 30 600 euros semble avoir été définitivement abandonné : le gouvernement préfère à présent orienter l’épargne des Français vers les entreprises (notamment à travers la création du PEA-PME) et considère que les besoins de financement des HLM sont suffisamment couverts.
Il faut toutefois savoir que 45,1% des Livrets A contiennent moins de 150 euros et seuls 10,9% dépassent le plafond du Livret A, grâce aux intérêts créditeurs.

Il existe deux exceptions à la limite normale : les associations, qui ont le droit de verser jusqu’à 76 500 euros sur un Livret A et les organismes d’habitation à loyer modéré (HLM) qui ne sont soumis à aucune limite. Jusqu’au passage à l’euro en 2002, le plafond du Livret A était fixé à 100 000 francs, soit 15 244,90 euros de l’époque.

 

 

Evolution du taux du Livret A

Le taux du Livret A s’établit à 0,75% depuis le 1er août 2015, son plus bas historique. Il culminait à 8,5% en 1981 mais l’inflation atteignait alors 13,4%. Son rendement réel était donc négatif.

Evolution du taux du Livret A depuis 1966.  © JDN

Lors de la dernière révision de la rémunération du Livret A, « Le Gouvernement a décidé de maintenir le taux du Livret A à 0,75% afin de maintenir un rendement satisfaisant pour les épargnants » a indiqué Bercy dans un communiqué de presse en juillet 2016. C’est ce qu’avait proposé le gouverneur général de la Banque de France.

En conseillant de maintenir le taux d’intérêt du Livret A à 0,75% à compter du 1eraoût 2016, l’institution se montrée généreuse : une application fidèle de la formule de calcul du taux de rendement du Livret A l’aurait amenée à proposer un taux de rémunération de… 0,5%.

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement choisit de ne pas tenir compte de la règle de calcul : il l’a notamment fait en février 2015, allant cette fois-ci à l’encontre de l’avis du gouverneur général de la Banque de France d’alors, Christian Noyer, pour ne pas accentuer le désamour des Français pour le petit Livret, ainsi qu’en février 2016.

Preuve de ce désintérêt, sur l’ensemble de l’année 2015, la décollecte s’élève à 9,29 milliards d’euros. Un chiffre ramené à 7,1 milliards d’euros, une fois prise en comptela capitalisation des intérêts (2,23 milliards d’euros).

C’est la deuxième fois depuis 2005 que ce placement enregistre une collecte négative. Les épargnants lui préfèrent désormais des placements plus rémunérateurs, commel’assurance-vie, dont le taux de rendement moyen atteint 2,30% en 2015 sur les supports euros.

Calcul du taux du Livret A

Révisable deux fois par an, au 1er février et au 1er août, le taux du Livret A doit en théorie suivre une formule de calcul automatique, basée sur le niveau des prix hors tabac et sur les taux courts (taux Euribor 3 mois et taux Eonia). La variation de taux entre deux fixations successives ne peut toutefois pas excéder 1,5 point. Sur la base de ce calcul, le gouverneur de la Banque de France propose un taux au ministre des Finances. Ce dernier reste libre de suivre ou pas cette recommandation.

A noter que, dans le communiqué de presse accompagnant l’annonce du maintien du taux du Livret A à 0,75% au 1er août 2016, le gouvernement indique accueillir positivement la proposition du gouverneur de la Banque de France de modifier la formule de calcul du taux du Livret A afin de réduire la volatilité de son taux.

Intérêts du Livret A

Les intérêts du Livret A sont calculés par quinzaine, le 1er et le 16 de chaque mois (c’est la « date de valeur »).  La date de valeur dont il est tenu compte pour le calcul de la rémunération dépend de la date à laquelle le dépôt, ou le retrait, est effectué.

Date de la valeur utilisée pour le calcul des intérêts selon la date et le type d’opération
Type d’opération Jusqu’au 15 du mois en cours A partir du 16 du mois en cours
Dépôt 16 du même mois 1er jour du mois qui suit
Retrait Dernier jour du mois écoulé 15 du mois

A noter que les dépôts génèrent des intérêts s’ils sont effectués par quinzaine entière.

Au 31 décembre de chaque année, l’intérêt acquis s’ajoute au capital et générera lui-même des intérêts l’année suivante.

Fiscalité du Livret A

Le Livret A est un placement défiscalisé. Il n’est donc pas à mentionner dans sa déclaration d’impôts et les intérêts qu’il produit sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.

Rendement net Livret A

Le Livret A n’étant pas fiscalisé, son rendement net est égal au taux brut (0,75%). Si l’on déduit l’inflation, le rendement réel est toutefois inférieur, mais grâce à la méthode de calcul actuelle, il ne peut jamais être négatif comme auparavant.

Voici des solutions rapides à mettre en oeuvre pour permettre à vos investissements de générer davantage de revenus. © thodonal_123RF

Ouvrir un Livret A

N’importe quel particulier, majeur ou mineur, peut ouvrir un Livret A. Depuis le 1er janvier 2009, toutes les banques peuvent en distribuer, alors que jusque-là, seules La Banque postale et la Caisse d’épargne étaient habilitées à les proposer (le Crédit mutuel distribuait, lui, un Livret Bleu, devenu également Livret A depuis). Il est notamment commercialisé au Crédit agricole et à la Société générale.
Les versements et les retraits sont libres, mais le montant minimal pour des opérations en espèces est fixé à 10 euros, sauf pour La Banque postale, où ce montant n’est que de 1,5 euro.
Il est interdit de cumuler plusieurs Livrets A au nom d’une même personne, y compris dans plusieurs banques différentes. Depuis le 1er janvier 2013, les banques sont tenues de vérifier lors de l’ouverture d’un Livret A si la personne n’en détient pas déjà un dans un autre établissement. En revanche, il est possible de détenir d’autres comptes sur livret, en plus du Livret A, comme un LDD, par exemple.

Les fraudeurs s’exposent à une double sanction :
– le paiement d’intérêts sur les sommes déposées sur le Livret en doublon et des éventuelles pénalités supplémentaires
– une amende égale à 2% des sommes placées sur ce Livret A.

Il est en revanche possible de cumuler un Livret A avec d’autres comptes sur livret (par exemple un Livret de développement durable ou un Livret jeune).

Depuis le 1er janvier 2012, il n’est plus possible de transférer un Livret A d’une banque à une autre. En cas de changement de banque, il faut donc fermer son livret pour en ouvrir un autre, ce qui peut être pénalisant si le Livret A a dépassé le plafond règlementaire des 22 950 euros grâce aux intérêts cumulés. Il faudra alors répartir lesurplus sur d’autres supports.

Collecte du Livret A

& Pour le mois de juin 2016, la collecte est positive avec +0,70Md€ pour l’ensemble des réseaux http://ow.ly/qAbA302sTeY 

Les épargnants semblent manifester un regain d’intérêt pour le Livret A. En juin 2016, les dépôts dépassent les retraits sur les petits livrets pour la quatrième fois consécutive et ce à hauteur de 690 millions d’euros, un montant record depuis mars 2014 (720 millions d’euros). A noter également qu’un an plus tôt, en juin 2015, les sommes retirées étaient supérieures aux sommes déposées de 120 millions d’euros. En cumul sur trois mois, la collecte s’élève à 1,35 milliard d’euros. Elle est également dans le vert sur les six premiers mois de l’année 2016 (+340 millions d’euros).

© JDN

Les deux collectes record enregistrées en octobre 2012 et janvier 2013 s’expliquent par les relèvements successifs du plafond du Livret A. L’encours du Livret A, qui comptabilise le total des sommes accumulées, est calculé chaque mois par la Banque de France.

Nombre de Livrets A en France

Le Livret A constitue l’unique outil d’épargne de nombreux Français. La part desménages détenant un Livret A ou un Livret Bleu est passée de 68,3% en 2010 à 75,8% début 2015, soit une hausse de 7,5 points, d’après la dernière enquête de l’Insee sur lepatrimoine des ménages vivant en France. Le taux de détention du Livret A/Bleu est encore plus élevé chez les jeunes : près de 81% des ménages dont la personne de référence (celle qui apporte le plus de ressources ou, à défaut, la plus âgée) a moins de 30 ans en possèdent début 2015.

Un taux de détention très élevé qui s’explique aussi par le fait que de nombreux Français possèdent illégalement plusieurs livrets, parfois à leur insu (par exemple lorsque des parents ont ouvert un Livret A à leur enfant qui en ouvre un à l’âge adulte sans savoir qu’il en possède déjà un).

Autre élément d’explication : le nombre de clients décédés dont les avoirs n’ont jamais été réclamés. D’après les estimations publiées par la Cour des comptes en 2013, sur les 1,2 milliard d’euros d’avoirs bancaires « non réclamés », 918 millions correspondraient à l’encours des avoirs détenus par des clients centenaires mais décédés depuis longtemps au sein des réseaux distributeurs historiques du Livret A. Depuis début 2016, la loi Eckert contraint les organismes financiers à recenser tous les comptes qui dorment et à prévenir leurs titulaires ou les ayant-droits de ces derniers.

A quoi sert l’argent du Livret A

C’est la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) qui centralise et gère la plus grande partie de l’épargne réglementée des Français (Livret A, Livret de développement durable  et Livret d’épargne populaire). Grâce à ces fonds, l’organisme finance des projets définis par l’Etat sous forme de prêts à très long terme (de 20 à 50 ans).

  Le logement social : les prêts réalisés sur les fonds d’épargne représentent 70% du financement d’un logement social.

  Des structures d’hébergement pour les populations fragilisées (personnes âgées, handicapées, en situation de réinsertion, jeunes travailleurs, enfants en difficulté…)

  Les grands projets (construction de lignes TGV, tramway, modernisation d’hôpitaux et d’universités…)

  Le financement des PME via des prêts et des microcrédits

  Le fonds d’épargne dispose en outre d’un portefeuille d’actifs financiers d’une centaine de milliards d’euros fin 2013.

La partie « centralisée » à la Caisse des Dépôts est égale en moyenne à 59,5% de l’encours total du Livret A et du LDD. En pratique, ce taux est très différent selon les établissements bancaire mais doit converger jusqu’en 2022. Les 40,5% restants sont laissés au bilan des banques mais celles-ci ne sont pas libres de les utiliser comme bon leur semble : l’Etat peut fixer une obligation d’emploi comme la distribution de crédits aux TPE et PME et le financement des travaux d’économie d’énergie dans les bâtiments anciens. Les banques récupèrent une commission censée couvrir les frais de collecte. Cette commission est passée de 0,4% à 0,3% depuis le 1er janvier 2016. Elle avait déjà été abaissée de 0,5 à 0,4% lors de la réforme de l’épargne règlementée de juillet 2013.

Certains prennent cependant ombrage des diversifications du fonds géré par la CDC.Comme l’avait dénoncé le think tank GénérationLibre, un tiers des prêts du Fonds d’épargne ne concernait pas le logement social en 2013. « La CDC utilise sans vergogne les ressources du Livret A pour évincer l’offre privée », dénonce-t-il.

Histoire du Livret A

Créé en 1818, le Livret A est le plus ancien produit d’épargne réglementée et le plus largement distribué. Il a connu une forte expansion au 19e siècle grâce à l’extension, en 1876, de sa distribution aux guichets de La Poste, puis à la création des Caisses d’épargne en 1981.

Encours du Livret A

encours livret a
L’encours du Livret A depuis 1994. © JDN

En décembre 2015, l’encours du Livret A est en baisse sur un an pour la 15e fois consécutive (-2,6%), à 228,6 milliards d’euros.

L’encours sur le Livret A est calculé mensuellement par la Banque de France. Il correspond au montant total en fin de mois des sommes placées par les Français sur le livret d’épargne.

Les baisses successives du taux du Livret A ont conduit à une certaine désaffection pour ce support, pourtant resté en tête des placements préférés des Français pendant longtemps grâce à sa fiscalité avantageuse.

Les sommes collectées sur le Livret A, comme celles du Livret de développement durable (LDD) et du Livret d’épargne populaire, sont centralisées pour la majeure partie par la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et utilisées notamment pour financer le logement social.

Rendement en fonction de votre fiscalité

RENDEMENT NET EN FONCTION

DE VOTRE FISCALITÉ

Vous trouverez dans ce tableau l’impact du « Prélèvement forfaitaire libératoire » (PFL). Les particuliers dont le foyer fiscal a perçu moins de 2 000 € d’intérêts peuvent opter pour le PFL à la place de l’imposition au barème.

Cela n’est intéressant que pour ceux imposés à 30 % et plus. 

TAUX DE
RENDEMENT AVANT IMPÔTS (EN%°)
PRELEVEMENTS SOCIAUX BARÉME DE L’IMPOT SUR
LE REVENU(1)
PRÉLÈVEMENT FORFAITAIRE
LIBERARTOIRE (2)
  15,50% 14,00% 30,00% 41,00% 45,00% 24,00%
TAUX DE RENDEMENT NET
APRÈS IMPÔT (EN %)
1 0,845 0,705 0,545 0,435 0,395 0,605
2 1,690 1,410 1,090 0,870 0,790 1,210
3 2,535 2,115 1,635 1,305 1,185 1,815
4 3,380 2,820 2,180 1,740 1,580 2,420
5 4,225 3,525 2,725 2,175 1,975 3,025
6 5,070 4,230 3,270 2,610 2,370 3,630
7 5,915 4,935 3,815 3,045 2,765 4,235
8 6,760 5,640 4,360 3,480 3,160 4,840
9 7,605 6,345 4,905 3,915 3,555 5,445
10 8,450 7,050 5,450 4,350 3,950 6,050

(1) à ces taux ont été ajoutés, dans le calcul, les prélèvements sociaux (PS) de 15,5 % pour obtenir un taux de rendement net.

Le taux global d’imposition d’une personne soumise au taux de 14 % est de 29,5 % (14 % + 15,5 %). Ainsi, pour un taux de 1 % servi, le taux net d’impôt et de prélèvements sociaux ressort à 1 – 29,5 % = 0,705 %.

 

Un exemple pour lire le tableau

Le taux de rendement de votre livret bancaire est de 3 %, net de frais de gestion. Vous êtes imposable à 30 %. Le rendement net, tenant compte des prélèvements sociaux et de votre tranche d’imposition, n’est plus que de 1,63 %.Si vous avez perçu pour moins de 2 000 € d’intérêt  l’année au titre de laquelle vous déclarez vos revenus, vous avez intérêt à opter pour le Prélèvement Forfaitaire Libératoire (24 % + PS). Le rendement net s’élève alors à 1,81 %.

Comment opter pour le PFL

Si vous avez perçu moins de 2 000 € d’intérêts et que vous souhaitez opter pour le PFL, la démarche est la suivante. Il va falloir tout d’abord  inscrire le montant de ces revenus à la rubrique 2FA*. Il conviendra parallèlement de corriger votre déclaration en rayant le montant inscrit ligne 2TR.

 

Assurance vie avant 8 ans : PFL ou barème de l’impôt ?

Pour les retraits sur les contrats d’assurance vie avant 8 ans, le prélèvement forfaitaire libératoire est d’un montant différent : 35 % + PS au cours des 4 premières années, puis 15 % + PS entre 5 et 8 ans. Ensuite, il descend à 7,5 %. Les détenteurs d’un contrat ont le choix entre ce taux forfaitaire et le barème de l’impôt.

Il faut donc également savoir faire ses comptes.

 

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